always got your back (lily)

always got your back

lily et charlie

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Non monsieur Brown, vous ne pouvez pas changer votre sac urinaire seul, la dernière fois vous en avez mis partout! m'exclamais-je en sortant de la chambre de mon beau vieux monsieur Brown, en soupirant, il s'entêtait de jour en jour. On peut pas dire que c’était facile tous les jours de se taper des 10h au centre médical. J’étais la petite nouvelle ici, donc par conséquent, celle qui avait le grand plaisir d'écoper des quart de travail que personne voulait. On me disait sans cesse que c’était une petite période, que j’allais faire ma place peu à peu et qu’éventuellement, mon horaire allait être plus belle mais pour l’instant, je travaillais surtout les soirs et les weekends, rien pour améliorer ma vie sociale. Heureusement que j’aimais l’endroit. Mes collègues étaient gentils, les patients eux… bof, ça dépendait dans quel département je travaillais. Les gens aux urgences perdaient souvent patience, ceux hospitalisés étaient un peu plus sympathiques, bon sauf quand monsieur Brown décidait de gérer lui-même ses fluides... Quoi qu'il en soit, ce qui j’aimais le plus de mon métier était sans aucun doute le fait qu’aucune des journées se ressemblaient et de pouvoir aider son prochain, il n’y avait franchement rien de plus gratifiant. Il approchait 17h, la fin de cette longue journée aux urgences à devoir gérer de nombreuses civières et des patients en pleine crise de panique dû à leur état de santé. J’étais ici depuis 6h le matin et je ne pensais qu’à la fin de la journée, où j’allais enfin pouvoir retrouver mon petit nid douillet et faire enfin ce que bon me semble : c’est à dire, probablement prendre un bon bain chaud et me faire un bon petit repas réconfortant. Netflix allait sans aucun s’incruster dans ces plans, évidemment.

Comme ma collègue et notamment ma très chère meilleure-amie était aussi ma coloc’ et qu’on travaillait justement à la même hôpital, j’avais décidé, à la fin de ma journée de me rendre à son département pour voir un peu comment ça se passait. Selon ses dires, on terminait pas mal au même moment donc je nous voyais bien revenir à la maison ensemble, tel un vieux petit couple (ne s'échangent que des petits gestes affectueux de temps en temps, n’allons pas s’imaginer plus!) La trouvant dans la salle des employés, seule. Je m’approchai d’elle, le sourire aux lèvres… avec probablement beaucoup trop de joie de vivre dû à mon départ imminent de mon lieu de travail. HOLA! m’exclamais-je, la faisant sursauter tellement haut que je sursautai également en échappant le restant de ma tasse de café semi-tiède au sol. Aaaaah merde, mon dieu, désolée, je voulais pas te faire peur comme ça! Du coup, je me sentais mal, je savais qu’elle avait la santé mentale fragile, que l’armée n’avait pas été de toute facilité pour elle et que bien souvent, surtout dans le confort de sa tranquillité, elle laissait ses pensées retour là-bas, dans ses moins beaux souvenirs. Elle était d’ailleurs de retour ici depuis peu. Immédiatement, j’allai prendre un peu de papier pour ramasser d’abord le verre de carton et essuyer maladroitement le café au sol. Ta journée s’est bien déroulée? Je me disais qu’on pouvait rentrer ensemble à l’appart’..

(c) oxymort

always got your back

lily et charlie

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Tu n'étais pas tout à fait à l'aise, ta vie était devenue un bordel, tu ne savais plus qui tu étais, ce que tu devais faire et ce que ton avenir allait être. Tu étais revenues depuis quelques mois sur le continent américain, près de tes proches pourtant ton esprit, lui, était encore là-bas. Il faut dire que tu avais littéralement péter un câble lors de ta dernière mission, mais cela est-ce vraiment si étonnant que ça ? Probablement que non. D'ailleurs, on t'avait demander de faire partie du nouveau programme de psychologie pour les vétérans. Tu avais tout d'abord refuser, ne te trouvant pas malade, mais il fallait bien admettre que tu en avais besoin.

Mais ce n'est pas cela qui avait fait pencher la balance, tu ne pouvais pas rester à ne rien faire, cela n'a jamais été ton genre à vrai dire. C'est pourquoi tu avais postuler à l'hôpital, d'autant plus que ta meilleure amie y travaillait ainsi que ta famille, tu pouvais compter malgré tout sur ton père qui était un chirurgien cardiaque très influent donc, bien entendu tu ne pouvais pas travailler seule dans un premier temps bien que tu avais de l'expérience, tu étais encore trop fragile psychologiquement et aussi tu n'avais jamais travailler dans cet hôpital, tu devais prendre tes marques et ce n'était pas si simple, bien que tu avais grandit dans un hôpital, tu avais également fait ton externat et ton internat dans l’hôpital de Californie, depuis cinq ans c'était sous des tentes ou sur les champs de batailles que tu exercés et cela était clairement différent.

Enfin bon, tu faisais de la paperasse dans la salle de pause, tu faisais plus de paperasse qu'autre chose, tu n'étais pas entrer dans un bloc depuis que tu étais là, mais cela ne te dérangeait pas. Dans un certain sens, cela te posait, c'est comme si tu prenais des vacances pour toi. Bien que lorsque que tu voyais la folie à l'extérieur ou que tu voyais le tableau des opérations, tu mourrais d'envie d'y participer même si tu savais que tu avais sûrement vue pire sur le front. Tu savais que tu devais cesser de comparer, c'était une bonne chose de revenir dans un hôpital universitaire, cela pouvait te permettre de reprendre des bases et de nouvelles méthodes, bien que dans ton esprit tu étais encore sur le principe de repartir dès que possible sur le champs de batailles.

Tu étais concentrée à finir ton dernier dossier quand on te parla, le bruit soudain alors que tu étais dans le silence le plus total depuis plusieurs heures te fit sursauter, tu ne t'attendais pas à cela et pourtant, tu avais entendus bien pire dans ta vie « Ne t'en fais pas, c'est rien » Répliques-tu alors en souriant, tu avais encore du mal à sourire, chose étrange alors qu'avant, tu étais un véritable rayon de soleil « Oui, classique et toi ? » Fis-tu « Oui ça me va, je dois juste déposer les dossiers à l'accueil pour les infirmières, j'ai finis les dossiers qu'étaient à remplir » Dis-tu en te levant « Je fais ça et je me change ou alors peux-tu le déposer pour moi et je me change en attendant ? » Proposes-tu pour que le retour à la maison soit plus rapide.

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